17-20 mai 2016 Domaine national de Chambord (France)

Présentation

Le TRAIL 2016 se déroulera au Domaine national de Chambord (Loir-et-Cher, France) du 17 au 20 mai 2016. Ces journées internationales, faisant suite au large succès rencontré lors des deux précédentes éditions (2011 et 2014), seront consacrées à l’utilisation des données LiDAR (Light Detection and Ranging) principalement sous couvert boisé dans le cadre de la recherche archéologique.

Elles sont organisées dans le cadre du projet régional SOLiDAR (coord. X. Rodier et C. Laplaige, UMR 7324 CITERES-LAT (Université François-Rabelais de Tours/CNRS), du programme interdisciplinaire de recherche et d’innovation Intelligence des Patrimoines, du LEA ModeLTER et en partenariat avec le Domaine national de Chambord, la DRAC Centre-Val de Loire, le réseau ISA, le réseau européen Archaeolandscape et le RTR Image.

Elles regrouperont des spécialistes de prospection et de traitement des données LiDAR, des archéologues, des biologistes, des physiciens ainsi que des professionnels de la gestion forestière afin de présenter les dernières avancées méthodologiques et d’échanger sur les différentes manières d’appréhender et d’intégrer les résultats des prospections LiDAR.

Les journées seront partagées entre sessions plénières et ateliers afin de favoriser les échanges entre les différentes spécialités. Cette année, l’accent sera plus particulièrement mis sur :

  • les liens entre pratiques humaines (pastorales, sylvicoles etc.) et signatures microtopographiques des anomalies
  • l’interprétation des données et la gestion de couvertures LiDAR à l’échelle régionale ou nationale
  • le traitement avancé des données
  • la mise en place de nouveaux vecteurs d’acquisition (drone)

La technologie LiDAR permet de générer des modèles altimétriques du sol de haute précision quel que soit la nature de la couverture végétale.

Les modèles altimétriques Lidar se sont multipliés ces cinq dernières années, livrant une quantité sans précédent de découvertes archéologiques inédites sous forêt. Ces découvertes correspondent à des structures d’habitat ou agricoles avant l’existence du couvert forestier, mais aussi à des microstructures archéologiques directement liées à l’économie forestière passée, méconnues jusqu’alors.

Au-delà des modèles altimétriques, les données obtenues par prospections Lidar fournissent des informations, utiles à l’agro-foresterie, sans équivalents sur la morphologie de la végétation. Elles peuvent ainsi constituer un indicateur indirect des conséquences de l’anthropisation dans la longue durée (des origines à nos jours) sur les peuplements actuels.

A l’échelle européenne, la masse des données produites par les équipes de recherche archéologique et par les institutions patrimoniales (Ministère de la culture, English Heritage...) nécessite d’être confrontée, homogénéisée et l’enregistrement de ces données mérite d’être concerté pour ensuite faire l’objet d’analyse synthétique et comparative à l’échelle internationale.

Un résumé du dernier colloque est disponible en cliquant sur le lien suivant :

http://odit.hypotheses.org/319

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